mardi 21 juillet 2009

Espérance oecuménique

Mardi 22 juillet 2009,
Et voici terminée la 13e assemblée de la KEK ! Beaucoup de travail mais aussi des moments heureux où la joie d’être Eglise de Jésus-Christ ensemble a pu se manifester. Unité déjà donnée et pourtant à construire… dans les tensions et les déchirements. Un paradoxe vivement ressenti ici.
Le discours de S.S. Bartholomée 1er, patriarche œcuménique de Constantinople, lors de la célébration des 50 ans de la KEK, a été accueilli avec des applaudissements chaleureux, surtout lorsqu’il a lancé un appel solennel à l’Eglise catholique romaine pour « mettre en place un mode de coopération mieux organisé et structuré » avec la KEK et qu’il a souhaité la création d’une Conférence de toutes les Eglises européennes. Un appel qu’il a chargé le cardinal Barbarin de répercuter. Bien sûr, il y a des moments de coopération entre le Conseil des Conférences Episcopales d’Europe (CCEE) et la KEK, comme par exemple, la préparation de la 3ème rencontre des Eglises européennes à Sibiu en 2007 ; il y a aussi des liens de travail dans des réseaux européens pour des questions abordées en commun (par exemple les migrations) ; mais comme notre témoignage de chrétiens et d’Eglise de Jésus-Christ serait renforcé dans notre société européenne et au-delà, si nous pouvions présenter ensemble nos visions et nos projets pour le monde, la paix, la justice et la sauvegarde de la Création ! Et, après tout, il existe déjà des conseils d’Eglises auxquels participe l’Eglise catholique romaine au Proche Orient, dans la région Pacifique, et dans un certain nombre de pays européens dont la France : il ne devrait donc pas y avoir de problèmes théologiques majeurs. Quant aux problèmes structurels, si la volonté politico-théologique est là, ils sont certainement solubles et il pourrait y avoir, à côté d’une participation de la CCEE, celle d’un certain nombre de mouvements laïcs catholiques œcuméniques comme Sant’ Eggidio, les Focolari, le Chemin Neuf… En tous cas, cette volonté orthodoxe de proposer un rapprochement avec l’Eglise catholique romaine de la KEK et pas seulement des Eglises orthodoxes, est réconfortante pour la protestante que je suis ! Même si le rétablissement de la communion ecclésiale ne reste qu’un objectif plus lointain mais, ô combien douloureux et important !

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